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700 000 membres de Facebook cobayes à leur insu

Une pièce de plus au dossier déjà chargé de Facebook dans le dossier des pratiques limites et au delà.

Au début de cette année, des chercheurs ont mené une étude sur la "contagion émotionnelle" en complicité avec Facebook.

Pour cela, pendant une semaine au début de l'année 2013, le réseau social a modifié les publications de près de 700 000 membres anglophones, pour y ajouter des termes négatifs. Les autres membres voyaient donc dans leur fil d'actualité des publications modifiées.

L'étude a montré que les utilisateurs confrontés à des termes négatifs avaient tendance à s'exprimer dans les mêmes termes, pour conclure que la contagion émotionnelle est bien quelque chose de réel.

Franchement, y avait-il besoin de démontrer cette évidence, d'enfoncer cette porte ouverte ?

 

Ce qu'il faut retenir de cette affaire est en fait ailleurs, et cela se résume deux points

1/ L'opération a été faite en accord avec les conditions générales d'utilisation de Facebook, ces CGU que vous avez approuvé sans vraiment les lire, mais qui donnent au réseau social la possibilité de faire n'importe quoi, ou peu s'en faut, de vos données et de vous-mêmes. D'ailleurs de cela Facebook ne se prive pas, comme le montre cette affaire. C'est légal, mais ici légal, n'est pas synonyme d'honnête...

2/ Cette affaire montre que le jour où ça lui plaira, Facebook est capable de lancer une manipulation à grande échelle, touchant un milliard de personne. Pour faire quoi et a profit de qui ?

Laissez tomber Facebook, ce n'est pas bon pour vous...