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Livret A, l'arnaque continue

Dès ce premier août, le taux d'intérêt du Livret A devrait tomber à 1%. Notre gouvernement socialiste va donc attribuer à l'épargne la plus populaire, son plus bas taux d'intérêt depuis sa création.

Ceci au motif que l'inflation ne serait que de 0,9% voir 0,8% cette année. Comme si cela était vrai... Hier les cigarettes ont augmenté de 20%. Ah oui c'est vrai excusez-moi, le calcul de l'inflation qui sert à définir le taux du livret A est fait hors coût du tabac. C'est bien pratique comme méthode. Le gouvernement se permet ainsi d'augmenter les taxes sur ce que vous achetez chaque jour, tout en soutenant qu'il n'y a pas inflation et se justifier ainsi pour ne pas rémunérer votre Livret A.

Pas d'inflation hors tabac ? N'importe qui faisant régulièrement les courses au supermarché sait bien que les prix ne cessent d'augmenter. Mettons cela en perspective avec le Livret A. Il paraît que son remplissage moyen est de 3796 euros, pour une personne. Avec un taux à 1,75% cela veut dire qu'au bout d'une année, 66,43 euros sont versés à titre d'intérêt.

Mais si vous faites  les courses et que vos surveillez votre budget vous savez bien, rien que pour l'indispensable, rien que pour la nourriture, à achats égaux, que vos dépenses ont augmenté d'au moins cette somme. Ceci sans compter les autres augmentations comme le prix des vêtements, de votre  mutuelle santé, de votre assurance, de l'électricité, du gaz, de l'essence, des impôts, etc.

Avec un taux à 1%, la rémunération du Livret A tombe à 37,96 euros par an. Une somme ridicule en comparaison de l'explosion de votre budget chaque année. Mettez cela en perspective avec l'augmentation des cigarettes. Hier le paquet le moins cher a augmenté de 50 centimes. Si vous fumez un paquet par jour, votre budget tabac augmente au minimum de

0,50 * 365 = 182,5 euros.

Alors pourquoi un taux si bas qu'il s'apparente à un vol ? Plusieurs raisons selon moi. Pour que le gouvernement puisse faire la cavalerie sur votre épargne, pour décourager même l'épargne afin de tenter de relancer l'économie et/ou pour vous diriger vers d'autres placements privés. Tout cela sans aucune bienveillance envers les petites gens.

Pas mal pour un présiflan pseudo socialiste qui a commencé sa campagne électorale avec ces mots : Je n'aurai qu'un seul ennemi, le monde de la finance.