D'après la Cour des comptes, les politiques de prévention du tabagisme sont inefficaces.
Selon la Cour des comptes qui a cette fois compté les fumeurs plutôt que les finances publiques, les français fument toujours autant. Après une baisse, le niveau de consommation est revenu à l'identique. Le profil des fumeurs change. Les femmes, les jeunes et les plus pauvres fument de plus en plus nous dit-elle. Avec 73 000 morts par an à la clé.
Alors que faire ? La Cour des comptes propose plusieurs mesures ce qui est curieux de sa part, car une Cour des comptes, normalement ça fait uniquement des comptes. Mais rassurez-vous, après les propositions de mesures rigolotes, comme ne pas montrer les paquets de cigarettes, la Cour des comptes revient vite à sa vocation première. D'abord elle souligne le paradoxe :"l’Etat veut dissuader les fumeurs alors que le tabac lui rapporte beaucoup d’argent (15 milliards d’euros par an)."
Puis elle fait sa recommandation la plus efficace, selon elle : une nouvelle et forte hausse des prix. Qui serait le seul moyen d'obtenir des effet rapides et concrets.
Cherchez l'erreur... Il y a eu de fortes augmentations du prix du tabac par le passé. La Cour des comptes signale qu'après une baisse, suite à ces augmentations, la consommation est remontée, mais la meilleure mesure à prendre serait selon elle une forte augmentation. Bref, vous avez compris, on prépare l'opinion à une forte augmentation du prix des clopes pour alimenter les finances publiques.
Pour sûr que les fumeurs vont tousser. Si ça ce n'est pas se foutre de la gueule du monde...
