Ces derniers jours on a parlé que de ça. On enlève les panneaux prévenant de la présence de radars automatiques. On ne les enlève pas, on les enlève. Ordre et contre-ordre dans le gouvernement, en fonction des réactions des associations d'automobilistes, des associations de victimes des accidents de la route, et surtout, en fonction des réactions des électeurs, et de l'éventuelle colère qu'ils pourraient manifester dans les urnes en 2012. Ce derniers point étant, finalement, le seul important :-)
Et voilà qu'est venue l'annonce des radars pédagogiques. Mieux que les panneaux avertissant de la présence de radars automatiques, ces radars pédagogiques afficheront la vitesse réelle des automobilistes, et il seront situés en amont de la position d'un vrai radar sanction, sans que la distance entre les deux ne soit clairement définie et toujours identiques, comme c'est le cas, pour le moment, pour les panneaux et les radars.
L'idée semble fort intéressante. A la fois pour éviter les accidents les amendes. Mais notre président l'a dit et redit: il ne fera aucune concession dans sa politique dure pour lutter contre les accidents. Or ces radars pédagogiques semblent pourtant bien être une concession. Alors est-ce que ça cacherait quelque chose ? Ca se pourrait. C'est une rumeur qui enfle. Alors que pour l'instant les radars accordent une marge d'erreur de 5 km/h sur la vitesse au titre de la tolérance technique, cette tolérance pourrait être totalement supprimée. Tolérance zéro. Normal, puisque les radars pédagogiques viennent de vous informer de votre vitesse réelle, vous n'avez plus l'excuse consistant à dire que votre compteur n'est pas juste et que vous étiez de bonne foi en pensant rouler à la vitesse autorisée. Et bien sûr tout cela permettrait de récupérer moult deniers tout en étant réellement sensible et connu parmi la population d'après 2012...
