Le 12 avril 2012, le député de Seine-Saint-Denis Patrick Braouzec, ex-PCF s'est fait agresser par trois jeunes en pleine rue. Ceux-ci l'ont frappé au visage, puis lui ont "demandé" de leur remettre son téléphone portable et sa carte de crédit avec le code.
Avant tout, je voudrais exprimer ma sympathie à l'homme. Il n'est pas question par ce billet de manquer de respect à une personne qui a très certainement subi un traumatisme par cette agression.
Mais il y a l'homme politique. Et celui-là est de ceux qui veulent vous faire croire au monde des bisounours pendant que vous vous faites agresser vous. Alors, on ne peut s'empêcher de penser que, pour une fois qu'un politique n'est pas protégé, dans sa grosse voiture de fonction, par ses gardes du corps, le sort a bien choisi sa cible, et qu'en voilà un qui sera peut-être à l'avenir un peu plus préoccupé par la sécurité des personnes vulnérables dans les rues.
En février 2012, sur blog, Patrick Braouzec écrivait "Notre vie privée est en danger ! Dans tous les domaines de la vie socio-économique - éducation, santé, protection sociale, administrations locales et centrales, instances financières et policières, etc. -, chacun d’entre nous se retrouve dépossédé arbitrairement de ses propres données personnelles, pour devenir l’objet d’une surveillance insidieuse échappant à tout contrôle légal réel."
Ce matin, sur le site de France Soir, je viens de lire "Le préfet, Christian Lambert, a rencontré aussitôt le député agressé. La police devait visionner les films de la vidéosurveillance pour tenter d'identifier les agresseurs."
Comme quoi, en fonction du vécu et de la confrontation avec la réalité, les opinions peuvent évoluer...
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