Fallait bien tout ce temps... C'est qu'il comprennent les choses lentement au Vatican. Rappelez-vous, ce n'est que dans les années 1990 qu'ils ont reconnu que Galilée avait raison...
En 2006, une religieuse américaine, Margaret A Farley publie un ouvrage intitulé "Just Love - A Framework for Christian Sexual Ethics", en français "Juste l'amour, un cadre pour l'éthique sexuelle chrétienne". Un ouvrage dans lequel Margaret estime que relations homosexuelles devraient être respectées, "que les personnes aient le choix ou non d'être autrement" et aussi que "la masturbation femmes de découvrir leurs propres potentialités de plaisir, quelque chose que certaines n'ont pas expérimenté ni même connu dans la relation sexuelle ordinaire avec leurs maris".
Donc, après 6 ans de réflexion, on n'ose pas dire d'expérimentation, le Vatican a rendu dans une note son jugement tout puissant, infaillible et sans appel, mais pas vraiment brillant par son originalité. Dans cette note il est écrit que "le recours délibéré à la sexualité, pour quelque raison que ce soit, en dehors du mariage, est essentiellement contraire à son objet" et en ce qui concerne la masturbation "l'anxiété, "l'habitude", "l'immaturité affective peuvent atténuer ou même supprimer la culpabilité morale".
On aimerait que soit exprimée aussi clairement une telle opinion à propos des prêtres pédophiles qui restent encore très protégés par l'Eglise. Eglise qui ferait surtout fort bien de se demander pourquoi elle en génère tant.
