A ce qu'il paraît, les français sont mauvais en anglais. Alors, Luc Chatel, ministre de l'Education Nationale et grand défenseur des fautes de français de notre président, a déclaré hier sur Europe 1 qu'il entendait "réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays".
Pour lui la solution est d'introduire l'anglais dès l'âge de trois ans à l'école, et d'utiliser les nouvelles technologies, dont bien sûr l'informatique et Internet, pour faire appel à des professeurs à distance.
Evidemment puisque l'Education Nationale supprime poste sur poste, les professeurs vont être de plus en plus distants... Forcément... En attendant, les vrais profs, ceux qui sont en classe devant les élèves, ont de quoi être contents, car l'air de rien, leur ministre les a traités d'incapables.
L'anglais dès l'âge de trois ans, ça paraît bien jeune. Quant à l'idée de l'outil informatique à l'école, ça n'a plus rien d'original depuis le débit des années 80... Mais il est vrai que nos têtes blondes apprennent plutôt facilement certaines expressions dans les cours d'écoles. Je suppose que Luc Chatel, qui défend les écarts de langages de notre président et qui est d'avis qu'un "casse-toi pauv'con" est l'expression de sa proximité avec les français. (Curieux ça, être proche en disant casse-toi donc en demandant l'éloignement :) , s'attend à ce que nos mômes apprennent vite-fait "fuck you" sur Internet ou dans séries américaines en V.O.
