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Il m'a touché et il a gagné !

Tel est le cri de colère poussé par Samira, une femme de 37 ans qui vient de se voir déboutés dans sa plainte pour harcèlement sexuel. Du coup est s'est ruée en plein tribunal sur le prévenu, un homme de 72 ans qui est son supérieur hiérarchique.

Samira s'est levée  et a empoigné l'homme par le col de sa veste et criant: "T'as gagné! Il m'a touchée et il a gagné", avant d'éclater en sanglots.   "Cet homme a touché mes seins, mes cuisses, mon sexe [...] Aujourd'hui, on me dit que ma plainte est irrecevable. Comment voulez-vous que je me sente ?".

Voilà le premier des drames qui seront provoqués par ces imbéciles du conseil constitutionnel qui ont abrogé la loi sur le harcèlement sexuel, loi estimé trop floue. Maintenant, il n'y a plus rien de flou, c'est sûr. Le vide juridique ce n'est pas flou. Mais les victimes vont être flouées. Comme si sur un sujet si sensible, il n'aurait pas été possible de faire une nouvelle loi meilleure avant d'abroger l'ancienne.

Pour Samira, le tribunal va requalifier les faits en agression sexuelle. Mais cela implique pour elle de recommencer toute l'épreuve de la procédure.

Tiens au fait, l'affaire Georges Tron, accusé de harcèlement par deux anciennes employées de mairie, doit passer en jugement ces jours-ci. Il y a des abrogations de loi qui tombent plutôt bien...