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Quand des apprentis sorciers bricolent un super virus H5N1 mortel

"Je ne connais aucun organisme qui fasse aussi peur que celui-là. Comparé à lui, l’anthrax ne fait pas du tout peur". Cette terrible phrase est de Paul Keim, le président de l’agence de biosécurité américaine. Il l'a dite en commentaire à l’expérimentation qui a été menée par centre médical Erasmus de Rotterdam, spécialisé dans la grippe aviaire.

En cherchant, parait-il à mieux comprendre le virus H5N1 de la grippe aviaire, des chercheurs ont réalisé ce que tout le monde redoute : une mutation de ce virus qui ferait qu'il soit transmissible de l'homme à l'homme.

Normalement ce virus H5N1 n'est que difficilement transmissible de l'animal à l'homme, et normalement intransmissible de l'homme à l'homme, même si un cas a été signalé au Viêt Nam en 2005 (source : Wikipedia) Et c'est fort heureux puisque ce virus est mortel pour l'homme. Les agences sanitaires ont donc très peur d'une mutation du virus qui pourrait le rendre transmissible, car cela pourrait provoquer une épidémie mortelle sans précédent.

Il n'y a plus à craindre cette mutation : elle est faite ! C'est ce à quoi ont fait joujou ces apprentis sorciers du diable au centre Eramus. Quand on pense qu'Erasme était un humaniste...

Donc voilà, ce nouveau H5N1 est un des plus dangereux jamais créé. Et pour ces chercheurs comme pour d'autres, c'est tout à fait normal. Ainsi Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence de la grippe aviaire à l’Institut Pasteur, commente dans Le Parisien : "c’est parce que la sécurité américaine a décidé de bloquer leur publication que l’on en parle" Toujours est-il que l'agence de biosécurité américaine a recommandé de bloquer la publication de l'étude de ces chercheurs néerlandais. La publication de cette étude était prévue dans le magazine "Science".

Pour ces chercheurs ont-ils effectué cette mutation ? Ce serait justement pour essayer de contrer une éventuelle mutation du H5N1. Et il assurent, juré craché, que leur virus mortel ne peut en aucun cas sortir de leur centre de recherche. C'est curieux, ce genre de discours rassurant, j'ai l'impression de l'avoir déjà entendu quelque part...