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OGM : la menace se précise

Voici une info qui est totalement passée  inaperçue entre la mort  du dictateur nord coréen Kim Jong-il, le discours de DSK en Chine et les courses de Noël. Totalement inaperçue mais totalement grave à mon humble avis, car elle pourrait bien décider de ce que vous aurez dans vos assiettes très bientôt.

Et il se pourrait fort que ce que vous aurez dans vos assiettes soit des OGM, des OGM, et des OGM. Même si Sarkozy a déclaré récemment être contre le maïs OGM Monsanto, dans un discours récent dans le Gers.

Le conseil d'Etat a tout récemment annulé une suspension de culture de maïs OGM, en se justifiant ainsi. "Tirant les conséquences de l'arrêt de la Cour de justice européenne, le Conseil d'État relève que le ministre de l'Agriculture n'a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement".

Et maintenant les politiques pourront justifier des décisions satisfaisant les lobbies pro OGM. En effet une étude réalisée Agnès Ricroch, une généticienne d’AgroParisTech (université de Paris-Sud-Orsay) va dans la revue de référence, Food and Chemical Toxicology pour y clamer que les OGM ne présentent aucun risques.

Cette étude se vante d'avoir épluché "24 études internationales réalisées par des instituts et organismes indépendants internationaux" pour conclure que les OGM ne sont pas nocifs sur les animaux d'élevage. Des animaux, poulets, souris, rats, chèvres et vaches, qui ont été nourris pendant trois mois avec 33% d'OGM actuellement commercialisés.

Je ne suis pas scientifique, certes, mais je trouve cela fort inquiétant pour plusieurs raisons. 3 mois cela paraît bien peu. On peut imaginer que ce délai soit pertinent sur des souris et des rats, mais sur des vaches ou des chèvres, trois mois cela semble bien peu. Les chercheurs affirment qu'augmenter la durée des tests n'apporterait aucune information supplémentaires sur une éventuelle toxicité. 33% de nourriture OGM cela paraît bien peu quand on se doute à terme que l'on prend le chemin d'une nourriture 100% OGM pour les animaux d'élevage. Ensuite l'étude se limite aux OGM commercialisés, mais il est à craindre que des OGM actuellement interdit ou non encore sortis des laboratoires d'un Monsanto ne soient toxique. Et alors nos politiques se baseront malgré tout sur cette étude pour donner leur autorisation. Enfin, aucune toxicité n'a été effectué sur l'homme. Et pourtant c'est bien l'homme à terme qui consommera ces animaux gavés aux OGM... Ce dernier point, l'étude se garde bien de le prendre en considération.

Agnès Ricroch "Là, maintenant, le débat sur les OGM d'un point de vue sanitaire est clos". Pas pour moi...