Skip to content Skip to navigation

Hollande à Obama : Vilain ! Tu m'as espionné !

François Hollande s'insurge contre le cyber-espionnage pratiqué par les Etats-Unis. Pingouinet au pays des bisounours, Flanby au pays de la guimauve.

"Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés. Nous demandons que cela cesse immédiatement." dit-il, à la manière d'un vieil instituteur sans autorité et fatigué.

Qu'est-ce qu'il croit ? D'ailleurs la réponse d'Obama est tout ce qu'il y a de clair : "Il y a une chose que les Etats-Unis et ses services de renseignement continueront de faire, c'est d'essayer de comprendre mieux le monde et ce qui se passe dans les capitales de par le monde [...] Ils cherchent des vues de l'intérieur, au-delà de ce qui est disponible dans les sources ouvertes [...] Dans les capitales européennes, il y a des gens intéressés, si ce n'est par ce que je mange au petit déjeuner, du moins par ce que seraient mes propos si je parlais à leurs dirigeants".

Langage diplomatique qui, si vous l'aviez pas compris, se traduit en langage clair par "Va te faire voir Flanby [fuck you en anglais dans le texte] on continuera à cyber-espionner comme avant".

A nouveau notre président est ridicule et ne fait que mettre en avant son incompétence. A sa décharge, force est de reconnaître que ses prédécesseurs n'ont pas fait mieux.

Et quoi ? Il s'étonne que l'Amérique cyber-espionne alors que tous les services informatiques sensibles, y compris la Défense, sont équipés de logiciels américains ? C'est un peu comme dire : Salut voleur je laisse la porte de chez moi ouverte, tu ne rentres pas hein ? T'es un bon gars !

Bref c'est n'importe quoi. Ce qui serait intelligent, ce serait de lancer un plan d'équipement informatique à partir de logiciels open source. Ces logiciels, on en connaît le code informatique, donc on sait qu'ils ne cachent pas des mauvaises surprises telles que des backdoor ou autres farces qui permettent de cyber-espionner à qui mieux-mieux.

Ces logiciels seraient simplement modifiés par nos techniciens pour être adaptés à des utilisations critiques comme piloter les ordinateurs de la Défende nationale.

Une idée toute simple qui aurait le mérite, en ces temps de chômage, de faire travailler les informaticiens français plutôt que les informaticiens américains.

Une idée trop simple, trop rationnelle, trop évidente. Nos gouvernant ne l'auront jamais...