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Prothèse mammaires : l'affaire enfle

Mercredi dernier une femme est décédée d'un lymphome que l'on suppose déclenché par le gel de silicone qui a fui de prothèse mammaires que la femme avait porté. Des prothèses fabriquées par PIP (Poly Implant Prothèse). Il semble que ce fabricant a employé un gel de silicone industriel, différent ne qualité de celui qui est requis pour ces prothèses. Un gel qui favorise les fuites à travers l'enveloppe et même carrément sa rupture.

Mais l'affaire va de mal en pis pour ce fabricant qui fait des PIP aux femmes. Dans Le Parisien, on peut lire les mésaventures d'autres femmes. Ainsi Laetitia : " J’ai ressenti de grandes douleurs il y a six mois. J’avais de gros ganglions sous le bras. La prothèse avait rompu. J’ai pris rendez-vous chez un autre chirurgien le 21 octobre. Il m’a dit que le gel de silicone s’était répandu partout dans mon organisme, vers la clavicule, entre les seins, vers les côtes." Et son chirurgien précise : "Je me suis rendu compte que le gel de silicone avait migré dans son corps et atteint ses côtes. Cela aurait pu lui provoquer un pneumothorax et entraîner des gênes respiratoires."

Une autre femme est décédé d'un lymphome localisé dans le sein, semble-t-il pour la même raison. Il est question de réopérer les 30 000 femmes porteuses de prothèses PIP. Une association des victimes a été créée pour obtenir des indemnisation

Quant à l'entreprise PIP, cette entreprise qui provoque des fuites, elle a été mise en "liquidation" judiciaire...

Commentaires

Mais l'affaire va de mal en pis pour ce fabricant qui fait des PIP aux femmes.

J'adore la formule :-)