Vous vous en doutiez, mais maintenant c'est sûr. Ce qui était une évidence pour tout le monde est démontré scientifiquement, plus question de le contester. A lire dans le Nouvel Obs d'aujourd'hui
Et pour le démontrer, une équipe de chercheur français a conduit une étude qui s'apparente à un film de James Bond. C'est que les enjeux financiers sont énormes et les pressions de l'industrie agro-alimentaire, Monsanto en tête, non moins énormes. Les chercheurs ont d'abord du réussir à se procurer des semences, puis les cultiver et récolter le maïs ainsi produit. Les chercheurs ont travaillé dans des conditions de secrets draconienne. Ils ont cryptés leurs courriels, ils se sont interdit toute conversation téléphonique, et ils ont même fait une étude leurre pour détourner l'attention des multinationales qui auraient pu faire un mauvais coup destiné à fausser la vraie étude et donc en rendre les résultats contestables.
Au final, l'étude secrète a été conduite comme il se doit et le maïs récolté a été donné à manger à des rats de laboratoire. Et les résultat est terrifiants. Le professeur Séralini, qui a conduit l'étude, ne mâche pas ses mots : "Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur".
On peut résumer succinctement les conclusions de l'étude ainsi : les rats nourris au maïs OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24e mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées contre seulement 30% chez les sans-OGM. Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats nourris aux OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…
Espérons maintenant que les pouvoirs publics prennent les mesures qui s'imposent. Espérons qu'il ne se trouvera plus de pseudo-politiques, pseudo-scientifiques à la Claude Allègre pour dire que les OGM sont la seule solution pour nourrir l'humanité.
