Skip to content Skip to navigation

Réduction du quotient familial : c'est logique

François Hollande a finalement tranché, comme on s'y attendait. Pendant un temps, il avait été question de réduire les allocations familiales , mais finalement l'idée a été abandonnée au profit d'une réduction du quotient familial. Et quand on y pense, c'est absolument logique.

D'une logique hollandienne, je veux dire. Car quand on s'appelle François Hollande on s'applique au mieux à renier ses promesses, et si on peut faire d'une pierre deux coups, il ne faut surtout pas manquer l'occasion.

L'engagement 16 de ses 60 engagements de campagne le disait : "maintenir toutes les ressources affectées à la politique familiale". Donc il était bien certain qu'il ne tarderait pas à tailler dedans. Ca a même plutôt pris longtemps et c'est assez étonnant.

Une simple réduction des allocations familiales c'était trop petit joueur. Avec la réduction du quotient familial adoptée, (quotient qui soit dit en passant a déjà été réduit une première fois, mais c'est passé assez inaperçu) les familles vont payer en moyenne 64 euros d'impôts supplémentaires

Cette réduction, en plus d'être une atteinte aux ressources affectées à la famille, est donc une augmentation des impôts, hors François Hollande l'avait clairement dit le 28 mars sur France 2 "Aucune autre augmentation d’impôts [...] En 2013, on va faire des économies pour qu’il n’y ait pas d’efforts de plus demandés aux Français".

Il était donc logique que les impôts augmentent car cela permet à François Hollande de manquer deux fois à sa parole en une.

Il n'est pas besoin d'être madame Soleil pour en déduire qu'en 2014 nous allons dérouiller grave.