Skip to content Skip to navigation

Quand les hommes politiques se trompent de boutons, ils nous en donnent

Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil vert sur le bouton vert, vous connaissez ? Vous avez tous bien ri avec la 7ème compagnie. Quand ça se produit en vrai avec ceux qui nous gouvernent, cela vient du grand guignol.

Voilà qu'hier, 8 députés socialistes se sont trompés de boutons et ont voté non à un pan du projet de loi de la réforme des retraites. Pan de projet qui a été recalé par 44 voix contre 38.

Comment est-ce possible d'être aussi bête ? Sachez que non seulement c'est possible, mais très courant à l'Assemblée nationale. Le fil rouge sur le bouton rouge, nos hommes politiques s'y perdent. Morceaux choisis.

En avril 2013, Henri Guaino, un des plus fervent opposants a mariage gay a voté oui.

En 2009 Jean-François Lamour avait fait une ânerie similaire. Il s'était "trompé de touche", ce dont un certain Jérôme Cahuzac s'est gaussé ainsi : "M. Lamour est un double champion olympique d'escrime qui nous affirme avoir manqué une touche"

Alors attendez, je vous ai gardé le meilleur pour la fin. En 2011, un certain François Hollande vote oui au plan de rigueur défendu par le gouvernement de François Fillon.

Enfin pas tout à fait. Celui qui explique volontiers comme être payé à ne rien faire n'était bien sûr pas présent, trop occupé qu'il était à ne rien faire ailleurs. C'est son délégué qui s'est trompé de bouton. Et savez-vous qui était ce petit génie ? Un certain Jérôme Cahuzac...

Le fil rouge sur le bouton rouge, c'est décidemment trop compliqué pour ces bons à rien.

Quand les hommes politiques se trompent de boutons, les hommes politiques, à ne pas s'y tromper, nous donnent des boutons.