Aujourd'hui nous sommes le 2 mai. Il y a tout juste deux 2 ans, François Hollande, pas encore présiflan mais déjà Flanby, se lançait dans une grande tirade rendu célèbre par l'anaphore : Moi président de la République.
Je veux être un président qui d’abord respecte les Français, qui les considère. Un président qui ne veut pas être président de tout, chef de tout et en définitive responsable de rien.
Un président socialiste qui considère les français en les écrasant d'impôts, y compris et peut-être surtout les plus modestes - combien parmi eux, jusque là non imposables ont eux un réveil douloureux ?", et qui ne touche pas du tout à la Finance, qui était pourtant l'unique ennemi déclaré de la campagne électorale.
Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée
Ou alors pas plus d'une réunion hebdomadaire...
Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.
Nous avons vu l'homme exemplaire fuire lâchement la mère de ses enfants. Nous l'avons vu l'homme normal ne pas avoir une vie de couple normale, faire des escapades d'adolescent en rut sur son scooter et, pris sur le fait, se comporter de méprisable façon envers l'ex-favorite Valérie. Certes on peut dire que cela concerne sa vie privée. Mais un président de la République n'est pas une personne ordinaire, et j'ai la faiblesse de penser qu'une vie privée un peu plus en ordre, un peu plus en accord avec le sérieux et la grandeur de la fonction, serait une bonne chose et un bon exemple pour la société française. Et puis nous avons vu l'homme au comportement irréprochable et qui n'est pas le chef de la majorité, nommer au gouvernement Harlem Désir, pourtant condamné par la justice pour abus de biens sociaux. Remarquez, maintenant Harlem Désir n'a plus à faire d'abus de bien sociaux, il vit au frais du contribuable. Ca fait au moins une chose que présiflan aura arrangée...
