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François Hollande : mauvaise blague

Tout le monde ne parle que de la mauvaise blague de François Hollande. Une blague révélatrice de sa nature.

A  l'occasion du 70e anniversaire du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), présiflan s'est fendu d'un petit discours au cours duquel il s'est félicité de la présence de Manuel Valls, rappelant que le ministre de l'Intérieur revient tout juste d'Algérie, «sain et sauf» et c'est «déjà beaucoup».

Flanby a fait rire son auditoire, mais évidemment à Alger, on rigole beaucoup moins et ça se comprend. On est même choqué, offensé, là-bas, et à juste titre, il me semble.

Cet incident est toutefois très révélateur de la nature de François Hollande. Sous un dehors affable, il a dit à son auditoire ce qu'il voulait entendre, ou plus exactement ce qui lui serait en l'occurrence agréable ou plaisant d'entendre. Ca s'appelle flatter un électorat. Sans se préoccuper du reste, sans voir loin. Sans avoir la carrure d'un chef d'état. Et à y bien regarder, sans respect pour personne au fond.

Ceci est caractéristique de François Hollande. Pendant toute sa campagne électorale, il n'a fait que charmer son auditoire, quel qu'il soit,  en lui disant toujours ce qu'il voulait entendre. Sans se préoccuper du reste, sans vision globale pour son pays, sans respect pour ses électeurs et sans avoir la dimension d'un chef d'état.

A y bien regarder, c'est l'élection de François Hollande qui est une mauvaise blague.